Dans le cas de fissurations dans le pisé ou un doute persiste quand a leur activité des témoins en plâtre sont mis en place. Ceux-ci sont cloués de part et d’autre afin d’ éviter leur décollement du support.
La mise en place de soutiens et de contreventements peut s’avérer nécessaire pendant une phase des travaux.
La protection contre les intempéries doit être prévue.
Les parties instables ou poudreuses du pisé sont curées jusqu’à un support parfaitement net.
Les substitutions et les bourrages de briques ou de béton sont également éliminés.
La préparation du support est une étape importante qui garantira le succès de la cicatrisation.
Des petits appuis horizontaux sont taillés afin que la reprise n’ait pas tendance à glisser vers le bas.
Le pisé est dépoussiéré à l’air comprimé, avant d’être humidifié en plusieurs passages, au jet en bruine fine, sans provoquer de ruissellement, ce qui conduirait à un déchaussement des sables et argiles.
Le matériau de cicatrisation peut provenir d’un ancien mur, après broyage et humidification. Sinon, il est utilisé la terre du site, prélevée bien au-dessous de la terre végétale.
La terre doit être exempte d’humus et d’éléments végétaux, et doit avoir une couleur et une granulométrie proches de celle du mur à réparer. Dans le cas contraire, il faudra en chercher une autre. La terre est utilisée humide, presque sèche.
La terre est écrasée dans la cavité au fouloir pneumatique ou, à défaut, à la massette. Lors du compactage, il faut être prudent pour ne pas déstabiliser ce qui vient d’être mis en place, mais bien écraser la terre contre le mur.
En fin de compactage, on doit entendre un son mat.
Le coffrage est utile pour les volumes importants de cicatrisation.
Il doit être rigide et solidement bloqué contre la structure existante.
Retraits de séchage
Après séchage complet, la solidarisation de la cicatrisation avec son support est vérifiée en la "sonnant".
Rien d'extraordinaire, juste un savoir-faire.
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